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Motocultor 2019, le compte rendu de la Team

Salut à tous ! Du 15 au 18 Août se tenait à St Nolff la 12e édition du Motocultor, festival créé en 2007 par Yann Le Baraillec. Ce fût une cuvée à prendre dans les deux sens du terme avec pluie et consommation de cidre (à boire avec modération, bien sûr), et une première participation pour la Team No Name Radio. Et oui, on est allé en Bretagne pour assister à ce nouveau chapitre et nous ne l’avons pas regretté, loin de là ! Voici donc un report des concerts que nous avons vus ainsi que nos impressions sur le festival.

Juste avant de vous laisser commencer votre lecture, on tenait à remercier très sincèrement Elodie et Romain de LO Communication pour leur accompagnement lors des quatre jours. Et maintenant, let’s go to ze site of Kerboulard…

Affiche définitive du Motoc

Jeudi 15 Août

CORVUS CORAX : Excellente entrée en matière pour une journée dont la thématique est dédiée à l’univers musical celtique ! Les barbares Berlinois armés de leurs instruments traditionnels avaient la pêche sur scène face à un public réceptif, et le moins que l’on puisse dire c’est que l’ambiance du set favorisait grandement la consommation d’une (plusieurs ?) pintes de binouzes à l’issue de la performance. Un très bon moment et une énergie communicative.

ALLAN STIVELL : L’une des références de notre scène celtico-folk Bretonne nationale a envouté toute l’assemblée présente avec son style poético-lyrique qui a traversé les décennies sans prendre une ride. Notre homme continu de captiver son auditoire, comme l’a prouvé son show de cette année à la Massey Fergussen.

EXCALIBUR : Après avoir assisté à une bonne partie du spectacle évènement de l’édition, on quitte le site en constatant que la première journée du Motoc’ a démontrée que cette programmation orientée celtico-folk pouvait rassembler au sein d’un même festival les amateurs de musique traditionnelle provenant de plusieurs pays/régions de France, tout en arborant son tee-shirt favori de Death, Tri Yann ou encore Marduk.

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Vendredi 16 Août

MARS RED SKY : Le trio Bordelais envoie sévère à grands coups de son doom/stoner cosmique qui brave le petit vent présent aux alentours de la Dave Mustage. Les fuzz font savoir qu’elles sont là et surtout contentes d’elles ! Vous vouliez du lourd pour bien commencer la journée ? Demandez MRS !

EXTERMINATION DISMEMBERMENT : Quoi de mieux qu’un band de brutal death pour vous déboucher les tuyaux de canalisation à la Supositor Stage ? Le quintet de Minsk avait la solution et leur emplacement scénique était bien trouvé. Mention spéciale pour la chouette sonorité de caisse claire malgré le son d’ensemble qui tournait au rythme du vent.

AU-DESSUS : Il fallait être courageux et vaillant pour contrer les entrailles torturées du black metal du quartet Lithuanien qui afficha sold-out pour sa prestation sous la Massey Ferguscene. Le public qui s’amoncelait en dehors des frontières de la tente, ne se laissa pas décourager au vu du temps incertain qui pointait le bout de ses gouttes. Avec au final un show intense, ça lui est passé… complètement au-dessus.

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NOT SCIENTISTS : Cold-wave/post-punk à la sauce Cure/Joy Division, qui empreinte l’énergie identique aux ex-Sober Dawn devenus Oktoplut, du côté des berges du Saint Laurent. Donc forcément ici la Team No Name ne pouvait qu’adhérer ! Une bonne bouffée d’air frais proposé par ces Lyonnais.

IRON REAGAN : Devant un parterre full de chez full, le crossover des Ricains fit recette. Et vas y que ça headbangue ferme devant la stage, avec en plus une cover de Cannibal Corpse et le nouveau single « They Scream » sorti en tandem sur le EP avec Sacred Reich. Si votre dada se trouve du côté de la légende Nuclear Assault et des prometteurs Power Trip, les revendicatifs d’Iron Reagan en ont dans le bide et ça dépouille grave ! Jouissif !

DEATH ANGEL : C’est une Dave Mustage bindée et gonflée à bloc qui accueille comme il se doit une des légendes du thrash US estampillée Bay Area. Au programme, un répertoire bien huilé, grosses guitares de la paire Cavestany/Aguilar, basse bien ronflante de Damien Sisson, drum dévastatrice (au sens propre comme au figuré) du marteleur Will Carroll, et un Mark Osegueda bien burné et dominateur ! Le tout sans omettre la banane sur les visages du public et le bordel du pit ! Une grosse claque old-school !

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Dimanche 18 Août

THE LAZYS : A 11h45 le quintet Australien décrasse les écoutilles avec son hard rock qui sent bon The Dead Daisies et Airbourne. Le soleil et la chaleur qui arrivent sur le site assèchent quelque peu les bonnes traces de boue de la nuit passée, sans que cela n‘entrave la bonne humeur des festivaliers.

GET THE SHOT : la déflagration Québécoise déferle sous la Mustage son hardcore qui compte dans le public un nombre impressionnant de fans vu la quantité de tee-shirts constatée pendant le festival. Le son plus que loud fini d’asseoir l‘assemblée y compris votre team sous le propos définitif de JP : «Fuck sexisme, racisme et fascime» ! Un esti d’bon show !

VOIVOD : Autre formation de la Belle Province et pas des moindres avec les créateurs du thrash indus, qui sont très très en forme et délivrent comme à leur habitude un set intense, irréprochable, convivial, heavy et nous ici on en raffole. A Denis «Snake» Bélanger de rajouter qu’il est très content de pouvoir parler enfin français entre les tounes. Merci Jonquière !

HENRI DES & ZE GRANDS GAMINS : Comme il fallait le prévoir, la Mustage sold-out se transforma en une immense cours de récréation qui rendit un flamboyant hommage à l‘homme qui nous chanta des chansons à tous quand on était petits ! Slam, chenille, farandole tout y passa aux rythmes de Flagada, Les Bétises, La Glace au citron, La P‘tite Charlotte et d‘autres ! Un carton plein de la part du Motoc‘ et merci à vous Henri qui avez été ému plus d‘une fois lors de votre set !

ABORTED : Le contraste fut quand même déroutant après Henri Dès avec les belges d‘Aborted qui se produisaient à la Supo’. Un set de qualité et impeccable, à l‘image du groupe qui ne va pas tarder à franchir le statut de vétéran du brutal death. Et ce fût un réel plaisir que de les revoir en live.

SACRED REICH : Forcément quand la légende du thrash crossover de Phoenix arrive en terre Bretonne c‘est pas pour exercice et le public a pu en profiter alors que les derniers rayons du soleil quittaient le site. The American Way, Death Squad, les p‘tits nouveaux Awakening, Divide & Conquer et Salvation, suivis des pépites Independent, Love &Hate, tout était là pour passer un très bon moment. Le quatuor était en forme et son leader Phil Rind content d‘être de retour en France juste avant de clôturer leur gig sur l‘explosif Surf Nicaragua !

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Voilà pour les concerts auxquels nous avons assisté, on a pas pu tout voir bien sûr, et après avoir rencontré pas mal de festivaliers, plusieurs noms étaient très attendus de la part des fans et sont souvent revenus dans les discussions comme Avatar, Primordial, Carpenter Brut, Solstafir, Gronibard, Ihsahn et Nofx.

Pour l’organisation, et bien très franchement on n’a pas trouvé grand chose à redire car dans l’ensemble le Motoc’ est bien organisé. Il y a eu pas mal de pluie c’est vrai, avec par la suite l’apparition de boue sur le site (pas partout quand même) mais cela n’a pas semblé vraiment déranger la majorité du public, qui soit s’en fichait royalement et/ou portait des bottes et/ou était pieds nus ! Après si il y a eu des mécontents par rapport au temps et à l’inconfort que cela peut provoquer, et bien pour la prochaine fois il faudra prévoir le nécessaire dans vos affaires. L’organisation du festival n’étant pas responsable de la météo, et ne pas oublier que nous sommes en Bretagne !

A noter qu’après chaque concert, des bénévoles faisaient le tour des stages en question avec des sacs poubelles pour ramasser les déchets laissés sur place par certains festivaliers, et (si possible) remettaient de la paille pour pas que sa vire en auge à cochon !

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Côté infrastructures il y avait de quoi se restaurer, faire du shopping, le contrôle technique était aussi assuré ainsi que la présence de points d’eau. Après lorsque l’on entend qu’il y avait de longues files d’attente de partout, c’est obligé de toute manière car après un concert ou on a faim, soif et/ou envie d’aller aux toilettes, mais la circulation restait quand même assez fluide. Donc oui il y a du monde aux endroits clé comme dans n’importe quel autre festival. Métal ou pas…

Depuis un certain temps maintenant, on peut lire sur les réseaux sociaux que des personnes trouvent que l’ainé Clissonnais a perdu de ce côté roots avec le tandem boue & poussière qui caractérisaient ses débuts, et bien avec le Motoc’ c’est un juste retour aux origines il faut donc choisir son camps ou pas d’ailleurs. Le champs de bataille (comme on l’a entendu) où Disneyland (comme on l’a entendu aussi) !

Nous en tout cas on a passé un très bon moment, on recommande vraiment le Motocultor de par son ambiance, son accueil, la sympathie des bénévoles, la grandeur du site, sa programmation musicale, le prix restant correct et sa capacité d’accueil. 42000 festivaliers sur les 4 jours c’est pas rien, et l’affluence à augmentée par rapport à l’année passée.

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Pour l’édition 2020 la Team répondra présente et espère vous rencontrer là-bas. Et surtout le plus important, amusez-vous, prenez du bon temps, déconnectez quelques jours ! Restons positifs et soutenons ces festivals qui nous offrent l’opportunité de voir sur scène des groupes qui ne passent pas souvent à côté de chez nous. Remercions les organisateurs dont notamment Yann Le Baraillec, président et programmateur du Motoc’. Ces acteurs s’investissent pour proposer cet évènement tous les ans. Leur motivation est de rester à l’écoute du public afin d’améliorer les infrastructures chaque année. A bon entendeur salut et rendez-vous l’année prochaine !

PS : Le p’tit monde du Métal se veut vraiment bon enfant, et certains festivaliers se souviendront peut-être du cri du coeur d’un des vendeurs du stand sandwich/vegan qui lança un « chocolatine !!! » de toute beauté qui restera dans les mémoires ! Réponses de l’assemblée ? Des « ouaaaaaais !!! » et des « bouuuuuuhhh !!! » suivis de « naaaan pains au chocolat !!! » ! L’éternel débat… 🙂

Yann Le Baraillec directeur du Motocultor Festival et Guillaume de No Name Radio

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Message audio de Ted Aguilar et Rob Cavestany de Death Angel…

Message audio de Phil Rind de Sacred Reich…

La Team No Name Radio / Photos : Aurel

 

 

 

 

 

 

 

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