The Riven « The Riven »

Vous connaissiez Blues Pills, le quatuor Suédois qui a remis au goût du jour le Rock 70’s avec un chant féminin à vous filer le frisson ? Et bien on est heureux de vous annoncer que l’on peut remettre ça avec leurs compatriotes de The Riven…

Groupe formé en 2016 avec à son actif un EP cinq titres (Blackbird – 2017), la formation Scandinave publie en ce début d’année son premier album éponyme dans lequel le Hard Rock, terme ancestral mis aux oubliettes depuis des lustres, reprend du poil de la beast !

L’analogique « The Riven » à tout pour plaire, car l’inconditionnel des débuts de la Vierge De Fer prendra son pied à donf’ avec le bassiste Max Ternebring qui a dût écouter pendant pas mal de temps la basse galopante du Dieu Harris, les premières années de Rush sont en intraveineuse permanente pendant les 40 minutes de l’album et l’esprit du Sabbath originel n’est pas loin même s’il ne prédomine pas non plus.

Les collectionneurs de vinyls qui possèdent dans leurs étagères les deux précieux volumes des compilations « Metal For Muthas » qui renfermaient les prémices de l’institutionnelle NWOBHM seront de retour à la maison, sans oublier le blues qui émane des soli du guitariste Arnau Diaz (Dennis Stratton ?).

En début de chronique je vous parlais du frisson que donne un chant féminin quand il est habité. Chez The Riven, la voix de Totta Ekebergh revisite avec son grain bien à elle trois figures qui ont fait date dans l’histoire du Rock : Deborah Harry (Blondie), Pat Benatar et Janis Joplin. Rien que ça me direz-vous, pourtant les comparatifs sont amplement mérités, et puis qu’est-ce que c’est bon d’écouter une nana qui a des balls dans sa voix !!!

Loin d’être une copie des références citées ici, le premier album de The Riven est un véritable hommage au Rock burné de la période fin 70/début 80, avec ce je ne sais quoi qui rend le genre de plus en plus actuel depuis quelques années. Les vieilles distos TubeScreamer ont encore de beaux jours devant elles.