Ah les rééditions de chez Dissonance Productions ! Il faut toujours les interpréter en trois temps :
1 – Pour les vieux briscards : « Mais oui c’est vrai ! C’était un chouette groupe ça ! »
2 – Pour les plus jeunes : « Cool, des ‘zicos avec des vraies vestes à patches ! ‘vais demander à môman de m’en coudre sur la mienne ! »
3 – Pour les couples : « Chérie ! Je vais rajouter des étagères dans le salon ! »
Et oui, le label Anglais peut être fier de son catalogue de ressorties, qui à chaque fois nous fait voyager dans le temps et nous permet de (re)découvrir des pépites et agrandir notre discothèque !
Après Venom, Onslaught, Anti-Cimex et Holy Terror, c’est au tour de Warfare de subir le lifting d’une partie de sa discographie. Le 28 septembre prochain, le collectionneur pourra de nouveau écouter dans de bonnes conditions et pour un prix plus que correct, les quatre premiers albums de ces oubliés du Punk Metal…
Pour la petite histoire, Warfare nous arrive tout droit de Newcastle et a vu le jour en 1982. Jusqu’à sa séparation en 1993, le trio mené par le batteur/chanteur Paul Evo, a quand même publié nombre de singles, EP’s, albums, vidéos live et compilations tout en restant très proche aussi bien musicalement qu’humainement de Lemmy qui produira leur second disque, et du duo Cronos / Mantas de Venom qui intègrera la formation pendant un moment, mais séparément.
En gros pour bien situer le groupe, vous mélangez un son quasi-identique à la Venom avec l’esprit des premiers Motörhead en y rajoutant le côté abrasif de GBH, et vous obtenez l’ère 1984/1988 dont la visite guidée commence ici…
Pure Filth (1984) – Premier album sous l’influence de Venom, et ça s’entend…
Metal Anarchy (1985) – Produit par Lemmy, et le titre « Give Me Fire » de GBH résonne tout du long…
Mayhem, Fuckin’ Mayhem (1986) – Le groupe enregistre son « Black Metal » à lui…
A Conflict Of Hatred (1988) – Venom encore et toujours…
S’en suivra l’ultime album « Hammer Horror » en 1990, inspiré de la fameuse maison mère du cinéma d’épouvante Britannique, et le groupe se séparera pour des raisons que seul l’historien doit pouvoir se rappeler…
Rééditions bienvenues en tout cas, pour qui souhaite écouter des albums disparus depuis belle lurette, et c’est toujours l’occasion de redonner vie à des disques qui même s’ils n’ont pas forcément marqués l’histoire du Headbanging ne sont pas pour autant dénués d’intérêt. Pour ça on remercie Dissonance Productions de toutes ses résurrections.
Guillaume
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