Sur No Name Radio on est fans des groupes français qui proposent vraiment quelque chose de nouveau, avec une musique très personnelle parvenant à les démarquer du tout-venant. A l’heure ou nombre de formations usent et abusent du mi mineur en mode ultra-saturé, et des accordages plus grave que grave, au détriment de la mélodie, des noms émergent de ce marasme sonore avec à la clé une identité qui leur est propre.
Vous les avez certainement déjà croisés en festivals, métal ou pas, et répondent entre autres aux noms de Hangman’s Chair, Foxy Ladies, Not Scientists, Tagada Jones, 7 Weeks, Grandma’s Ashes. A cette liste, ne demandant qu’à s’étendre, s’ajoutent les Nantais de Watertank qui avec « Liminal Status », ont sorti l’album dédié à toute une génération qui a grandi au son des 90’s.

Pour ce quatrième LP, le premier écouté pour moi, le gang élevé au Muscadet se place en digne héritier de tous ces groupes qui ont forgés l’indie-rock post-punk/post-grunge. Le long des neuf morceaux de « Liminal Status », Watertank personnalise à sa sauce les Foo Fighters (The Colors And The Shap-era), Quicksand (tout), Helmet (Aftertaste-era), Sonic Youth et Killing Joke. Du très lourd au programme, et le tracklisting de l’album passe comme une lettre à la poste, et s’écoute en mode repeat jusqu’à plus soif !
C’est simple, comment ne pas résister aux bombes que sont notamment « The Long Face », « Skyward », le final « Clean Shot », ou encore « Cut Gum » dont le riff principal n’est pas sans me rappeler le bon souvenir du génialissime « I Love You So » des mythiques Thugs !

Rares sont les albums dans lesquels il n’y a absolument rien à jeter, « Liminal Status » fait parti de ceux-là, et si le groupe a la bonne idée de passer du côté de chez vous, ou encore si une tournée se trame à l’horizon avec Watertank et d’autres formations hexagonales citées plus haut, prenez votre place direct ! Concernant la tournée, c’est une idée que je mets ici comme ça, à vous d’en faire ce que vous voulez.
Guillaume