L’écurie Italienne Everlasting Spew Records, nous habitue depuis toujours à des productions de qualité, et régale les fans de l’undeground death, thrash, grind. Si vous connaissez bien, peu ou pas encore le label situé en Lombardie, voici un point des dernières sorties…
Commençons avec l’intense death-doom du troisième album des Finlandais de Convocation, « No Dawn For The Caliginous Night », disponible depuis le 24 Novembre 2023. Le duo nous propose cinq titres pour 48 minutes, d’une profondeur abyssale à faire froid dans le dos.
Pourtant, de ce maelstrom dépressif, émergent des mélodies à base de guitare en son clair et autres instruments à cordes, comme par exemple sur le titre « Atychiphobia », venues apporter une touche mélancolique et poétique à la noirceur de l’oeuvre. A écouter dans l’ordre chronologique pour bien s’imprégner du concept.

On part en Australie du côté de Melbourne, avec le second LP de Revulsed, « Cerebral Contamination », qui dès la première écoute nous rappelle que l’héritage de Suffocation et de son mythique « Effigy Of The Forgotten », n’en finit pas de faire des adeptes, et ce aux quatre coins du monde.
La production est ciselée comme se doit d’être un disque de ce calibre, et la vocifération vomitive de Damien Graves confirme le caractère malsain des onze morceaux. Disponible depuis le 15 Décembre 2023.

One-man-band du New Jersey, avec comme acteur principal Hal Microutsicous de Blasphemous. Engulf propose un death-metal cérébral et torturé, avec ce premier album, « The Dying Planet Weeps », qui trouvera preneur chez les fans de ce que Pestilence propose depuis « Resurrection Macabre ».
C’est très technique, tout est millimétré, et plusieurs guests apportent leur pierre à l’édifice, comme par exemple un certain Sven de Caluwé d’Aborted qui vient pousser la chansonnette sur le morceau « The Nefarious Hide ». Pour death métalleux alambiqués. Disponible depuis le 12 Janvier 2024.

Quand on vous parlait plus haut de l’héritage de Suffocation, les natifs de Chicago de Wounds, ne font que le confirmer avec ce premier album « Ruin » attendu pour le 15 Mars de cette année.
Neuf titres taillés façon rouleau compresseur, soutenus par une production massive qui n’est pas sans rappeler le travail d’orfèvre de Scott Burns en son temps, et vous avez entre les mains de quoi vous ruiner, c’est le bon mot, les tympans mais sans aucun remodelage possible.

Et pour conclure cette sélection, on descend à Baltimore, qui a défaut d’avoir passé le stade de la finale du Super Bowl de cette année, nous propose de découvrir « Labyrinthian Terror », le premier album de Nuclear Tomb. Cette tombe nucléaire s’est vue profanée en 2011, et son résidu verra le jour le 19 Avril prochain.
Au programme, neuf morceaux mi-death, mi-thrash, à la production brute plutôt grindeuse, ou comme si le Napalm Death et le Nuclear Assault des débuts avaient enfantés un Terrorizer en plus punk. C’est un peu bizarre écrit comme ça, mais ça vaut le détour, et les fans des gangs cités ne seront pas déçus.

Guillaume