Concert, Live, Report

Hellfest 2023, notre live-report de la 16e édition !

Salut à tous ! La seizième édition du Hellfest s’est tenue cette année du 15 au 18 Juin, et voici notre live-report de la cuvée 2023 à découvrir tout de suite. Bonne lecture !

Après une dantesque édition 2022 qui marquait le retour du Hellfest, après deux années de privations forcées, et répartie sur deux week-ends de suite, le festival Clissonnais proposait pour 2023 une formule sur quatre jours. Quatre jours c’est pas rien, et l’affiche de cette année offrait comme à son habitude une large palette sonore, pouvant largement satisfaire tous les métalleux, des novices aux plus exigeants. Le site quant à lui a connu quelques changements non négligeables, comme le déplacement de la Valley, qui c’est vu arrivée du côté de la Warzone, et dont l’ancien emplacement abrite désormais la boutique grandeur nature réservée au merch officiel du festival, The Sanctuary. L’éternel encombrement situé entre l’Altar, la Valley, et les sanitaires, est désormais révolu. Cela a été pleinement constaté et apprécié cette année, la circulation étant devenue nettement plus fluide.

L’offre restauration a connue elle aussi un grand boom, et propose un choix encore plus important que les années précédentes. Que vous soyez, viandards incorigibles, végétariens confirmés, pizzaïolistes convaincus, burgerophiles, fans de fruits de mer, ou encore adeptes des cuisines du monde, toutes les saveurs se retrouvent. C’est simple, si vous n’arrivez pas à trouver de quoi manger pendant le festival, c’est que… ben on peut plus rien pour vous !

Niveau décors les yeux en prennent encore plein les pupilles, des spectacles ambiance pagan et cracheurs de feu étaient également proposés en nocturne, un brumisateur géant répondant au doux nom de Hell Fresh était mis à disposition des festivaliers désireux de se rafraichir, car mine de rien le mercure a encore cogné sévère cette année. Pour un récap’ en images, vous pouvez faire un tour sur l’Instagram de la radio @nonameradiorock avec en story à la une Hellfest2023, ça vous replongera directement dans l’ambiance.

On en a parlé brièvement plus haut, mais il faut reconnaitre que l’attraction phare de cette année fût The Sanctuary. Le magasin officiel du merch du Hellfest a donc ouvert ses portes lors de cette édition, et a été pris d’assaut durant toute la durée du festival, un truc de ouf ! Les files d’attentes étaient interminables, du matin au soir ! Mais il faut dire que cette nouvelle structure vaut le détour, nombreuses furent les photos prisent par les festivaliers, et que ça change vraiment d’aller chercher son tee-shirt dans ce sanctuaire, c’est le bon mot, gardé par un belzebuth géant. Les anciens stands rouillés à la Mad Max, abritent désormais des bars accessibles à tous.

Et bien évidemment le Hellfest ce sont des concerts toute la journée, et comme on vous le disait, l’affiche 2023 réservait un éclectisme sans précédent. Parmi les shows que nous avons vus, il y en a qui nous ont beaucoup plu, d’autres carrément moins, certains nous ont scotché, et quelques-uns un peu déçu. Vu la programmation, il était impossible d’assister à tout, c’est évident, donc nous avons opté pour nos groupes favoris, et ceux que nous voulions absolument voir. En aucun cas le besoin de faire le buzz pour mentionner un nom dans ce live-report ne c’est fait ressentir. Cela n’a jamais et ne fera jamais parti de notre ligne éditoriale. Pour nos concerts en mots et en images, c’est below et c’est maintenant…

Et notre sélection commence avec Coheed And Cambria, le groupe d’ouverture qu’il ne fallait surtout pas louper ! La musique puissante des New Yorkais, a suscitée un enthousiasme flagrant, même si être en position quasi introductive du Hellfest n’a rien de facile à proprement parlé, ce fût une excellente entrée en matière sur fond de gros riffs et un présage du bon déroulement des quatre jours. C’était super ! A noter que cette année, le son d’ensemble des groupes a gagné en pureté et en définition, merci aux ingés son.

Place ensuite à Generation Sex, la réunion entre Billy Idol/ Tony James de Generation X et Steve Jones/Paul Cook des Sex Pistols. Sur le papier, voir pour de vrai ces icônes de la mythique épopée du punk ça fait rêver, en live c´est autre chose. Alors oui on a droit à Dancing With Myself/Problems/Silly Thing/God Save The Queen/Pretty Vacant/My Way et autres punkeries de l‘époque, les morceaux sont toujours aussi bons, mais il faut reconnaître que Billy Idol n’est plus du tout dans le coup, et que Steve Jones frôle la ringardise (heureusement pour lui que son son de guitare originel est toujours impeccable). En revanche, ce qui sauve cette génération du sexe, c’est la section rythmique assurée par la paire Cook/James qui tient la barre. Mais le tout ressemble à une répétition mal rodée et le no future provocateur qui fît grand bruit en 1977 fait définitivement parti du passé et sent le réchauffé de premier ordre. Dommage et next.

En une fraction de seconde les suédois d´In Flames font oublier la prestation des aïeux du punk, et rentrent tout de suite dans le sujet. Le son est puissant, le death-metal mélodique de nos gaillards est étincelant, les musiciens ont tous la banane et sont visiblement content d‘être là. Le dernier album « Foregone » est représenté avec quatre extraits bien accueillis, et des pépites comme Cloud Connected, I Am Above et The Mirror’s Truth sont aussi de la fête. En fin de set, Anders Fridén (chant) nous souhaite à tous un bon festival, et nous demande de retenir juste une petite chose : «demain quand vous vous réveillerez, vous repenserez à moi, et vous vous direz qu´il avait bien raison de nous dire que le meilleur endroit du monde c‘est le pit !». Une attention très sympa envers le public qu’il était bon de souligner ici, merci à lui !

Direction ensuite l‘Altar pour le très attendu prêche de Candlemass, qui en un mot fût magistral ! Leif Eidling & cie sortent l‘artillerie lourde 100% doomesque ! Les classiques sont au rendez-vous avec The Well Of Souls/Dark Are The Veils Of Death/Bewitched, le single-titre Sweet Evil Sun ne fait que confirmer tout le bien du nouvel album, et le quintet ponctue le show avec le grandiose Solitude. Le son du groupe est puissant, rien n‘est laissé au hasard, les soli de Lars Johansson tranchent dans le mix qui est nickel, et note tout à fait personnelle, votre rédacteur a été tout simplement heureux de voir enfin le groupe on stage et son cou s‘en est bien souvenu le lendemain matin. Tout simplement excellent, et les headbangers présents furent nombreux à sortir du chapiteau avec un sourire qui en disait long.

Place au vendredi maintenant qui commence impecc’ avec P-Troll en Mainstage 1, flanqué de son hard rock inspiré par le plus célèbre des gangs australiens et de celui du dieu Lemmy. Le groupe dépote et fait du bien à entendre. Ce fût une bonne surprise nous concernant, car avant de voir le groupe on stage nous ne connaissions que de nom cette formation originaire de Toulon. Et c’est justement ce qui est bien avec le Hellfest, cette opportunité de faire découvrir à ses festivaliers une multitude de groupes, tous genres confondus. Mention spéciale aux tubesques Son Of A Beach, et à la plus célèbre des vaches répondant au nom de Louise, on a même rêvé du bestiau toute la nuit suivante. A revoir avec plaisir dès que l’occasion se représentera. Le groupe hein, pas la vache !

Après le post-hardcore efficace et mélodique des ricains de Las Vegas Escape The Fate, les britishs de Quireboys prennent la Mainstage 1 vers midi passé pour délivrer leur hard-rock bluesy class 1 qui n‘a pas d‘égal. Le groupe est en pleine forme, les subtilités de leur musique ne sont pas en reste, aidé en cela par un son en façade de plus en plus peaufiné, merci en cela à l´orga du Hellfest. On passe un très bon moment, et quel pied que de taper du bon pied justement !

Quand on dit que tout est possible à Clisson, il faut le croire, et durant le set du groupe de monsieur Avril Lavigne, Mod Sun, un festivalier demandera sa promise en mariage sur la cover du titre « Iris » des Goo Goo Dolls sur la Mainstage 1, repris en coeur par tous les festivaliers présents ! Superbe ambiance, et surtout un super souvenir pour les concernés a qui l’on souhaite tous nos voeux de bonheur, et comment ne pas craquer pour le désormais classique « Perfectly Imperfect » chanté à l’unisson en fin de set ! Un grand moment partagé !

D’autres réjouissances nous attendaient par la suite, avec un concert qui faisait trépigner d’impatience depuis un moment votre rédacteur, celui de British Lion. Pour les fans absolus d’Iron Maiden et de son créateur Steve Harris, agglutinés devant la Mainstage 1, ce concert s’adressait en grande partie aux curieux, désireux de voir le prolifique bassiste hors de sa « zone de confort ». Avec deux albums sortis en 2012 et 2020 dans une lignée orientée hard-rock progressif, comme l’a toujours aimé Mister Harris, on attendait plutôt au tournant le chanteur Richard Taylor dont les étendues vocales étaient quand-même restreintes sur disque. Rassurez-vous, ce ne fût absolument pas le cas ce jour-là, et le groupe délivra même un set bien pêchu et mélodique, qu’il dépassa de quelques minutes. Mais bon, quand on s’appelle Steve Harris on peut (peut-être) se permettre ce genre de choses, et c’est toujours saisissant, quand on est inconditionnel du personnage, d’entendre pour la énième fois le claquement si caractéristique de sa basse. Le lendemain soir, on allait encore en prendre plein les yeux et les oreilles.

Ensuite place à la baguenaude. On prête une oreille des plus attentive à l’excellente prestation d’Elegant Weapons, groupe du soliste de Judas Priest Richie Faulkner, dont le premier album « Horns For A Halo » est disponible depuis fin-Mai, et on se replonge malgré nous dans les 90’s made in France avec les Silmarils. Les concerts se passent, et l’heure de la grosse claque pointait le bout de ses phalanges…

La grosse claque en question s’appelle Skid Row, et le groupe rescapé des 90’s, apparût à la même période que Warrant/GNR/The Quireboys, défonça tout sur son passage ! La set-list est redoutable avec entre autres, Slave To The Grind/Big Guns/18 And Life/Piece Of Me/I Remember You/Monkey Business/The Gang’ All Here/Youth Gone Wild, en gros ça défrise grave et le son est excellent ! L‘ex-vocaliste de H.E.A.T Erik Grönwall met la barre très haute et relève le défi version live haut la main, ou plutôt haut les cordes ! L‘entendue vocale du bonhomme est impressionnante, surprend même ses acolytes Sabo/Bolan/Hill, et surpasse même en son temps un certain Sebastian Bach. Sous ce line-up, qu’il fait plaisir de voir rugir, Skid Row s‘inscrit définitivement dans la cours des grands (comme si ce n‘était pas déjà le cas), et redéfinit à lui seul ce que l’essence du hard-rock signifie. Notre coup de coeur de cette année !

Suite à cette déflagration, les natifs de Scranton de Motionless In White et leur metalcore ne réussirent pas vraiment à nous convaincre. Une approche peut-être trop moderne, ou un rendu sonore assez brouillon dût à un accordage très/trop grave pour nos oreilles, on sait pas trop. En tout cas, ne pas avoir suivit attentivement le set ne nous empêcha pas de dormir la nuit suivante.

Petite déception avec Alter Bridge en revanche, groupe qu’on aime bien pourtant chez NNR. Le set ne nous a pas vraiment emballé, avec quelques problèmes techniques rencontrés pour Mark Tremonti, et qui sembla assez tendu pour la suite du show, Scott Phillips très ou trop concentré derrière son kit n’esquivera un sourire qu’en fin de set, en bref on sent que le groupe n’est pas dedans. Question son, le massif est quand-même au rendez-vous, la toute nouvelle PRS Signature de Myles Kennedy est un régal à entendre autant qu’à regarder, et pour la setlist le groupe ne jouera qu’un seul titre de son nouvel album « Pawns & Kings » avec Silver Tongue, et fera la part belle à ses standards comme par exemple Addicted To Pain, Isolation, Blackbird ou encore Metalingus. Un set expédié assez rapidement dans l’ensemble et sans beaucoup de relief. Nos floridiens nous ont habitués à 100 fois mieux. Dommage…

Après cette petite amertume ressentit, la team pris la sage décision de se consoler modérément évidemment avec la binouze de rigueur, et de constater par la même occasion que le manque d’intérêt à l’égard de Papa Roach n’était finalement pas si dramatique que ça. L’heure était ensuite venue de rejoindre les quatre, plus un irlandais, de Sheffield investir la Mainstage 1…

Def Leppard prenait possession de la dite Mainstage 1 dès 20h25, devant un parterre bondé et profitant par la même occasion de la douceur du soir. Un peu de poésie n’a jamais fait de mal à quiconque. Le groupe nous offre un set plus conséquent que lors de sa précédente venue au Hellfest en 2019, et nous remémore nos années jeunesse pendant un bon trois-quart du set. Let’s Get Rocked/Rocket/Animal/Armaggedon It/Some Sugar/Heartbreak/Switch 625/Rock Of Ages/Photograph, auront toujours cette faculté de mettre tous les métalleux d’accord, quelque soit la préférence musicale, et nous concernant, Hysteria demeure avec Gods Of War (non présent sur cette tournée) un des meilleurs morceaux du groupe, la patte du regretté Steve Clark toujours aussi présente. Séquence soupir…

C’est pas le tout, mais ça commence sérieusement à creuser, et le temps de nous diriger vers le nouvel espace restauration situé devant le nouvel emplacement de la Valley, on termine la journée du vendredi au son des Triggerfinger, en se disant que c’est carrément cool de vivre un festival comme le Hellfest ! Cheers !

Le samedi matin arrive, et il commence à faire beau et chaud sur le site du festival. Cobra The Impaler monte sur scène à 10h30, pour trente courtes minutes mais néanmoins excellentes. On ne voulait louper sous aucun prétexte la venue du groupe belge, dont c’était le premier concert en France, et l’assemblée n’a pas été déçue, autant que nous, bien au contraire. Le set est intense, puissant, et met en avant le très bon premier album « Colossal Gods ». Le heavy-prog du quintet est interprété avec beaucoup de finesse et de précision de la part des musiciens, et d‘un regard très personnel je me régale de la paire Tace & James Falck. La complémentarité entre les deux guitaristes est indiscutable, et plutôt rare de nos jours pour une formation relativement jeune et moderne sur la plan musical. Une excellente entrée en matière pour le début de journée, et surtout un groupe à suivre de très près.

Les frenchies de Scarlean prennent la suite sur la Mainstage 1, et le moins que l’on puisse dire c’est que les fans du groupe étaient nombreux à avoir fait le déplacement, pour soutenir la formation originaire d’Avignon. Le modern-metal typique de ce qui marche bien en ce moment en France, trouve un écho non négligeable, et si parmi vous des personne ne connaissent pas bien ou peu le groupe, on pense à Disconnected (présent l’année dernière) si une comparaison est à faire. Un bon moment passé, bien mis en avant par un gros son comme on aime, et une formation hexagonale à encourager. Congrats !

Alors c’est vrai qu’on s’amuse bien, le Hellfest se passe crème, il fait beau, mais les mauvaises blagues commencent à arriver, notamment avec Bloodywood, qui se perd dans une mélasse brouillonne et confuse des plus assourdissante. On comprend pas trop ce qui se passe, et musicalement on a l’impression d’écouter le même morceau pendant trente minutes. Bon, visiblement il y a des fans car l’assemblée était enthousiaste, et est-ce le côté plutôt exotique du groupe qui provoque cet engouement ? On se pose toujours la question depuis notre retour du festival. Mais en revanche, l’apport d’instruments traditionnels est toujours bon à découvrir. Avec Fever 333, qui succède au heavy-metal de bonne facture d’Enforcer, il faut retenir juste une chose : les plaisanteries les plus courtes sont vraiment les meilleures, et le magnéto du groupe poussé à donf’ a dût être le seul à bosser ce jour-là, il ne pouvait en être possible autrement. C’est vraiment dommage, car le côté très engagé de la formation californienne perd toute crédibilité face à des musiciens qui ne savent visiblement pas jouer (sauf le batteur…). Si des fans lisent ceci, je suis navré pour vous, mais musicalement, le live ne nous a pas du tout convaincu.

Et heureusement qu’après ça, les miracles se produisent et la musique fait son retour, avec la très bonne tenue, comme toujours, d‘Evergrey. Set impeccable, sous un soleil où la place à l´ombre commence à se faire rare, et devant un parterre de Mainstage 1 blindé. Les princes du metal-prog’ natifs de Göteborg sont vraiment contents de jouer en France, et le bassiste Johan Niemann se fend d’un clin d‘oeil à notre beau pays en entamant les premières mesures de la marseillaise. Cocorico, et encore bravo messieurs !

Tout de suite après Evergrey, direction, et au pas de course, l’espace presse, où nous attend un programme bien chargé. A commencer par Cobra The Impaler, que nous ne manquerons pas de féliciter pour leur set du matin, Muriel Palacio, grande prêtresse du festival montpelliérain What The Fest venue nous parler de la prochaine édition attendue pour octobre, les parisiens de Nature Morte qui étaient le matin même sous la Temple, et venus faire les présentations du nouvel album « Oddity » qui sortira le 29 Septembre, les intenses Hetroertzen, très enthousiastes à l’idée de nous parler de leur musique dans un échange très intéressant, et pour conclure, les futurs grands de notre scène hexagonale de LocoMuerte, qui ont radicalement tout déchiré lors du week-end, et avec qui nous avons joyeusement discuté du prochain album à venir. Groupir comme dirait l’autre !

Les interviews dans la boite, retour sur le terrain pour assister aux sets des dominateurs d’Arch Enemy, du progressif Porcupine Tree mené par le toujours aussi cérébral Steven Wilson, et des poussifs Powerwolf. Tic tac tic tac, 21h pointe le bout de ses aiguilles et le Doctor Doctor de UFO, diffusé dans les hauts parleurs, est repris en fanfare par les festivaliers !

Retour en 1986 avec comme ouverture le thème du film Blade Runner par Vangelis, sujet d’inspiration à l’époque pour l’écriture de « Somewhere In Time », et le riff d’intro de Caught Somewhere In Time démarre jusqu’à l’entrée en scène des six musiciens. Iron Maiden est en très grande forme, laisse une belle place aux deux albums représentés sur cette tournée, « The Future Past Tour 2023 », en interprétant cinq titres de « Somewhere In Time » (Caught/Stranger In A Strange Land/Heaven Can Wait/Alexander The Great/Wasted Years, en fin de rappel), et cinq du dernier album en date, « Senjutsu » (Writing On The Wall/Days Of Future Past/The Time Machine/Death Of The Celts/Hell On Earth – qui ouvre le rappel). Entre temps, le groupe glisse dans sa setlist Can I Play With Madness/Fear Of The Dark/The Prisoner/l’indispensable Iron Maiden/The Trooper – second titre du rappel), de quoi satisfaire les fans du groupe, que nous sommes sur No Name Radio, et qui reprendront comme à leur habitude le moindre refrain, au grand étonnement de certains festivaliers qui voyaient le groupe pour la première fois. Le maitre de cérémonie de la soirée s’appelle Bruce Dickinson, et il se trouve que notre ami est un vrai zébulon qui court, sautille de partout, terrasse a l’aide d’une mitrailleuse laser un Eddie géant aux couleurs du robot de « Somewhere In Time », et qui surtout prend la peine de présenter chaque morceau en français, ça fait plaisir ! Le concert est une totale réussite, et voit le groupe ralentir le tempo de ses morceaux pour gagner en précision et en définition. Cela faisait longtemps que le groupe n’avait pas aussi bien joué, quitte à surprendre son auditoire attitré. Au bout de pratiquement deux heures de show, on quitte le site pour rejoindre tranquilou la navette, des étoiles encore plein les mirettes…

Et pour la dernière journée du festival, ce sera la pluie qui aura le dernier mot, sabotant à elle-seule le site de Clisson, pour une bonne partie de la journée. Ce sera donc après un passage dans la nouvelle antre du merch, la bien nommée The Sanctuary, que nous nous rapatrierons entre les Temple et l’Altar aux rythmes speed d’Evil Invaders, l’indus puissant et radical de Treponem Pal, certainement l’ultime témoignage live en France d’Holy Moses qui tirera sa révérence à la fin de sa tournée, la légende du death britannique de Benediction, le gang culte de thrash US Dark Angel, avec le légendaire Gene Hoglan qui confirme haut les baguettes son statut de marteleur de premier ordre, pour ensuite conclure cette 16e édition après le set classique des représentants de la Bay Area, Testament.

C’est donc avec Testament que notre Hellfest 2023 se termine, on espère que vous en avez bien profité autant que nous, et que l’année ne sera pas trop longue avant de retrouver ce site qui n’a pas encore dit son dernier mot. Au vu de ce qui commence déjà à se préparer pour 2025 (avec la Gardienne des ténèbres, et la future grande brasserie d’une capacité minimale de 600 couverts), on a la preuve que le plus grand festival français est ici pour durer, et qu’il n’a pas fini de nous surprendre. Le rendez-vous est donc pris du 27 au 30 Juin 2024, et comme dirait l’autre, « Allez à l’année prochaine ! »

La team No Name Radio

Crédits photos No Name Radio : Generation Sex / Candlemass / The Quireboys / British Lion / Skid Row / Alter Bridge / Def Leppard / Cobra The Impaler / Scarlean / P-Troll / Running-order Altar & Temple

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